Le printemps 2022 a été marqué par une vague de chaleur particulièrement intense. Puis, l’été s’est installé bien vite promettant de battre aussi quelques records. En effet, l’été 2022 pourrait s’inscrire dans le top 3 des étés les plus chauds observés en France depuis 1900, avec 2003 et 2018.

Dans le même temps, aujourd’hui, jeudi 28 juillet, les radios diffusent un message lancinant : nous avons atteint le jour du dépassement, date à laquelle l’humanité a épuisé les ressources que la Terre peut renouveler en un an, selon les calculs du Global Footprint Network.

Le géobiologue, observateur des merveilles de la nature, a un rôle à jouer pour la préservation de cet ensemble. C’est ce qui peut être nommé comme l’éthique écologique. Car le géobiologue peut en effet, lors de ses diagnostics prodiguer des conseils de bon usage et d’économie d’énergie et de ressources pour chaque foyer ou lieu occupés par des humains ou animaux. Son action est salutaire à la fois dans l’instant présent mais aussi pour les temps à venir.

 

Le regard du géobiologue sur la consommation énergétique

L’étude des lieux qu’opèrent les géobiologues peut englober une réflexion sur les ressources énergétiques utilisées par un site.

Il contribue à initier une réflexion sur la manière dont le site s’insère dans son environnement notamment électromagnétique. Par exemple, en mettant en évidence une fuite de courant ou encore en traitant du bon usage de l’électricité en éduquant les occupants à veiller à éteindre tout appareil qui ne serait pas utilisé.

Pour illustrer cela et permettre aux utilisateurs de prendre conscience des ressources utilisées, le géobiologue fera un relevé ou diagnostic électromagnétique, mesures qu’il pourra fournir dans un rapport. En effet, par ce diagnostic électromagnétique (mesure des champs), il est possible de révéler des défauts de l’installation électrique ou des usages abusifs d’appareils électriques ou électroniques. Par ses connaissances et par son objectif de diminuer l’exposition des occupants aux ondes électromagnétiques, les diagnostics des géobiologues peuvent conduire à une diminution de consommation.  Et ainsi, les problèmes liés à l’installation électrique seront pour le moins détectés voire identifiés afin que l’utilisateur puisse les résoudre avec l’aide de professionnels.

 

Le regard du géobiologue sur l’eau : du bon usage au respect de cette ressource

Ces périodes de forte chaleur nous rappellent combien l’eau est précieuse à la vie. Ces pics de température élevée et les grands incendies ont particulièrement impactés certaines régions et de fait les écosystèmes.

Dans l’approche d’un lieu, le géobiologue détecte l’eau et sa qualité. Il peut éveiller ou contribuer à entretenir l’intérêt des utilisateurs du lieu sur la préciosité de cette ressource. Par son étude, il pourra préciser si cette ressource est présente, si elle est préservée ou si elle est menacée.

Dans un souci d’éthique écologique, le géobiologue professionnel peut évoquer le risque que comporte l’extraction de d’eau du sol. Il est nécessaire de considérer que l’eau la mieux préservée et celle qui reste dans les couches géologiques. Dès l’instant où de l’eau est sortie du sol, elle est soumise à la pollution et surtout à l’évaporation. Rappelons que la vapeur d’eau dans l’atmosphère est le tout premier gaz à effet de serre, bien devant le CO2. Il est donc du devoir des géobiologues et des sourciers de limiter l’extraction de l’eau souterraine. Des solutions des récupérations d’eau de pluie et de stockage par cuve enterrée sont souvent moins à risque qu’un forage, moins coûteuses et plus à même de préserver la ressource en eau.

 

Le géobiologue : un regard attentif à l’environnement

Les géobiologues professionnels sont amenés, par les études qu’ils réalisent, à s’intéresser aux ressources d’un lieu et à son environnement. Cet intérêt est responsable et attentif aux merveilles de la nature et à leur équilibre. Dans la mesure de ses possibilités et autorisation, le géobiologue participe à cet écosystème. Il peut en prendre la mesure et aider les occupants à prendre conscience de ce qui peut être fait pour préserver cet équilibre souvent fragile.

Le géobiologue professionnel a la responsabilité de s’informer et de rester attentif à l’environnement. Il participe à préserver l’ensemble des choses et des êtres qui nous entourent. Il transmet également à chaque fois que cela est possible, les bons gestes et les bons usages en matière de ressources naturelles.

Les nouvelles de l’écologie ; Bulletin national de situation hydrologique juillet 2022 

 

Une pratique adaptée

Par ces fortes chaleurs, quelques précautions s’imposent !

Comme tous les professionnels, le géobiologue adaptera ses méthodes d’études en fonction des températures relevées sur le lieu investigué. En effet, quelles que soient ses pratiques de détection et de mesure, il sera raisonnable de ne pas travailler sous un soleil harassant et de penser à bien s’hydrater sans attendre de ressentir la soif. Les effets de la chaleur peuvent impacter à la fois la santé physique du géobiologue et si l’on considère l’eau de notre corps et le rôle qu’elle peut jouer dans le phénomène de biosensibilité, le géobiologue prendra toutes précautions utiles pour ne pas altérer ses capacités.

 

Quelques rappels : Le rôle de l’eau dans notre corps

L’eau est le principal composant de notre organisme. Avec l’âge, sa quantité diminue au profit de la masse grasse, passant de 75 % chez un nourrisson à 60 % chez un adulte (soit environ 42 l pour un adulte de 70 kg) et à 55 % chez une personne âgée.

L’eau remplit plusieurs fonctions dans notre organisme :

  • Elle participe à de nombreuses réactions chimiques (dissolution) ;
  • Elle favorise l’élimination des déchets par voie urinaire ou fécale (transport) ;
  • Elle contribue au maintien de la température corporelle par la transpiration.

Chaque jour, le corps perd 2,5 l d’eau principalement éliminée par l’urine (environ 1,5 l), la perspiration, c’est-à-dire la perte d’eau par la peau et les muqueuses respiratoires (environ 0,6 l), la transpiration (entre 0,5 et 2 l selon l’activité et la température extérieure) et les selles (environ 0,1 l).

Le corps humain n’étant pas capable de stocker l’eau, il faut lui en apporter régulièrement par l’alimentation et la boisson. D’où l’importance de s’hydrater régulièrement. Rappelons que pour bien s’hydrater il ne suffit pas de boire un liquide (thé, café, soda, etc.…) car cette eau chargée en éléments déclenche le système digestif. Préférez une eau neutre, limpide voire une eau de source, ou eau dynamisée pour augmenter l’hydratation. Lorsque les apports en eau ne sont pas suffisants, la soif apparaît : cette sensation indique alors un état de déshydratation.

Buvez sans attendre la soif et favorisez une alimentation riche en fruits et légumes !

article rédigé par Teresa Barras, Ondes et Energie (31)

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